Créé en 1949 en Côte d’Ivoire précisément à benjerville par le savant guinéen feu Solomanan,le 73 ème anniversaire de l’alphabet N’ko a été commémoré ce jeudi 14 avril 2022 dans la commune urbaine de Kankan. C’est la salle de conférence de la radio rurale qui a servi de cadre à cette célébration placée sous le signe de la reconnaissance des efforts fournis par son inventeur originaire de kankan . C’est une initiative de la coordination N’ko Semba dont le Coordinateur Général est Bassabaty Sidibé.
Face aux participants composés des Hommes de médias et représentants des organisations N’kophones , senko Mamadi Condé représentant de l’académie N’ko à kankan a entamé son allocution par le contexte de l’invention de l’alphabet.
“Pour le savant solomana kanté aucun pays,aucun État au monde n’a connu des avancées remarquables sans passer par l’écriture et la connaissance parfaite dans sa propre langue. L’écriture Nko a été créée le jeudi 14 avril 1949 en côte d’ivoire par le guinéen solomana kanté après des recherches”.
Contrairement à d’autres alphabets ; le N’ko comporte des particularités. L’académicien est revenu sur certaines
“Cet Alphabet est composé de 27 lettres réparties en 7 voyelles,19 consonnes et une semi voyelle. Cette belle écriture est à la fois phonétique et phonologique” a t’il précisé avant d’ajouter que cette écriture a connu depuis sa création des avancées sur divers plans et dans plusieurs domaines.
Sur le plan sanitaire, mamoudou koteban Camara parvient à soigner des maladies au travers de cette écriture.”Par exemple wonsoba est un médicament qui peut guérir 5 maladies. C’est à travers le n’ko on a pu l’écrire et le justifier” s’est il exprimé.
Des écoles primaires d’apprentissage nko existent dans la commune urbaine ainsi que les centres informatiques n’ko. Des films étrangers y sont également traduits.
Pour la bonne pérennisation de cette écriture, les N’kophones de Kankan comptent sur les nouvelles autorités du pays. Il est à rappeler que le fondateur de l’écriture n’ko est né en 1922 à koloni (kankan) et est mort en 1987 à Conakry.
Cette cérémonie de commémoration a pris fin par la remise des gilets offerts par la Coordination N’ko Semba aux différents organes de presse de kankan.
Mohamed slem Camara