Dans la matinée de ce mercredi 31 octobre 2018,les populations de kankan ont assisté a une scène d’intifada dans la commune urbaine.Du rond point Missiran à la gare routière indépendante jusqu’en face du cimetiere kokoudouni,les passants et citoyens ont observé la scène de violence intervenue entre les élèves grognants et les agents de la sécurité notamment la police et la Gendarmerie.
De l’arrestation à la révolte
Cela fait suite à l’interpellation d’un enseignant cadre du Slecg kankan en l’occurence M.Ibrahima Kalil Condé communément appelé IKC. Selon nos informations, ce Professeur a été arrêté pendant qu’il s’apprêtait à faire le tour de kankan avec ses paires dans le cadre du mot d’ordre de grève lancé par la base à Conakry.À la veille de cette Marche ,le syndicaliste avait diffusé un communiqué sur les ondes de quelques Radios de la place annonçant une marche pacifique ce Mercredi matin.
Selon nos sources,c’est au cours de cette marche qu’il a été arrêté sur instruction du Préfet de kankan Aziz Diop .Raison évoquée: qu’aucun courrier officiel ne leur a été adressé pour la ténue de cette marche dite pacifique.
Élèves face aux agents.
Sitôt informés de cette arrestation, les élèves de kankan sont sortis dans les rues pour réclamer la libération de leur Professeur. Pour exprimer leurs coleres,ils ont empeché ceux des privés et d’autres établissements publics comme Le Lycée Morifindjan.Ces derniers se seraient ajoutés sur eux pour investir le commissariat central de la police de Missiran où Ibrahima kalil Condé était détenu.
Au rond point de Missiran, la police s’est retrouvée en face d’elle les élèves déchaînés armés pour la plupart de cailloux et de pierres. Pour les réprimer il a fallut un renfort de la gendarmerie. C’est là les jets de pierre ont commencé entre les deux camps dans une atmosphère de lacrymogène.
Bilan : pas de perte en vie signalée,mais des arrestations dans le camp des élèves.
Au moment ou nous quittions les lieux aux environs de 13h,Le cadre du Slecg IKC n’était pas libre.
Aux dernières nouvelles,les élèves et enseignants de kankan comptent innonder les rues de la commune demain jeudi si le syndicaliste n’est pas libéré. Affaire à suivre
Mohamed slem camara
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