Après la publication des résultats du concours de recrutement à la fonction publique au compte du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation relatifs aux enseignants contractuels communaux, les non- admis parmi l’effectif ne cessent de se faire entendre. Ce lundi 19 Août 2024, dans la commune urbaine de kankan, ces enseignants contractuels dont leurs noms ne figurent pas sur la liste rendue public par le ministère du travail et de la fonction publique se sont fait entendre. Sur le motif de leur sortie, Moussa Diakité, le porte- parole explique: “Nous sommes sortis ce matin pour montrer à l’opinion nationale et internationale le tord que nous avons subit, ce n’est pas parceque nous sommes opposés à ce résultat mais nous avons plutôt constaté quelques anomalies au niveau des résultats, il y’a des noms qui figurent sur la liste qui ne sont pas des enseignants contractuels, le nombre d’enseignants que l’Etat a jugé nécessaire de recruter n’est pas atteint, sur cette liste il y’a les noms comme “kankan Traoré” est ce que Kankan Traoré est le nom d’une personne physique? si oui nous voulons savoir réellement qui est ce kankan Traoré?, est ce que “Google” est le nom d’une personne physique qui est aussi contractuel? si oui, il faut qu’on sache qui est ce Google. Est-ce que Université Julius N’yéréré de kankan est le nom d’un enseignant contractuel physique ? Donc, on veut savoir qui sont ces gens là” A t’il expliqué.
Plus loin il ajoute: “Il y’a des doublons sur la liste, ce qui est plus marrant encore on n’a constaté des intruits sur la liste, on n’a constaté aussi que dans certaines écoles, les vrais enseignants contractuels ont été remplacés par des intruits et des inconnus qui se trouvent sur cette liste, les chefs d’établissement sont témoins, il y’a des enseignants contractuels qui sont admis aujourd’hui, mais qui ne savent pas ouvrir leur compte bancaire, on pense que en réglant tout cela ça peut donner accès à ceux qui ne sont pas admis d’être admis” A jouté Moussa Diakité
Après 5 ans au service de l’Etat, depuis 2018,
Djaka Keita, enseignante contractuelle, demande à L’Etat de revoir leur situation en ces termes: “Nous demandons à l’État de revoir notre situation, nous sommes des mères et pères de famille, d’autres ont perdu des enfants et leurs foyers dans l’espoir d’être engagés à la fonction publique” A t-elle demandé
Aliou kalinko cissé