Avec une distance de 12 km,l’axe qui relie la localité de gberebge au district de kolenda dans la sous préfecture de Siguiri de doko(préfecture de Siguiri) est devenu de nos jours un véritable cauchemar pour les habitants.
La circulation sur cette artère est très difficile en cette période des grandes pluies,une situation qui s’explique par sa dégradation très avancée .
Partout sur cette route,on constate les nids de poule et des tas de cailloux decouverts à ciel ouvert.À ceux là s’ajoutent le gros trous creusés par endroit et le manque d’entretien faisant de cette route un exemple de route cauchemardesque du pays.
Quand il pleut,cette artère s’innonde à maintes endroits et les usagers et piétons sont obligés de se déchausser pour traverser dans des eaux souillées qui stagnent tout au long de la traversée.Les motards ayant pris beaucoup de bagages,sont obligés de les faire descendre en vue de pouvoir pousser les engins.Le pire,nombreux sont ceux qui tombent sur cette route qui relie gbérégbè à kolenda.Meme ceux qui ont la parfaite maitrise des engins roulants sont vulnerables.
Au niveau du premier passage,se trouvait un pont,mais qui a cédé dans un passé récent sous l’effet des poids et pluies.Ce deuxième passage aussi comporte un pont, mais artisanal conçu qu’en bois par les habitants des localités. Si rien n’est fait cet autre pont aussi risque de céder.Pourtant la localité de kolenda est très riche en ressource minière notamment l’or,mais avec toutes ses potentialités la ville souffre du manque de route.
Interrogé sur cette situation, le conseiller à la sous préfecture de doko assurant la fonction de maire nous a révélé que d’énormes efforts ont été faits dans ce sens ,afin que cette route soit reprofilée mais en vain.
Aux dires de notre interlocuteur, l’ex ministre des travaux publics Dame oumou camara en mission dans la localité avait rassuré les populations de la réhabilitation de cette route ,mais jusqu’à nos jours rien n’est fait.
Il y’a de cela plusieurs années que ces populations attendent la fin du calvaire,mais cela parait une utopie.
Aux dires dune source sûre préférant gardé l’anonymat, des fonds colochaux ont été même débloqués par le district à certains cadres de l’État pour la réalisation de l’axe,mais en vain.
Aider cette communauté,c’est appuyer le développement local.Il est temps que les autorités s’activent dans tous les sens afin de réhabiliter cette route,pour éviter à la population le pire.Car avec les grandes pluies qui s’abattent sur ces localités cette année,les risque d’inondation sont signalés.
Mohamed slem camara
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