Ils sont près de 11.000 enseignants guinéens qui ont vu leur salaire du mois de septembre suspendu. La Raison évoquée,serait l’absence de certains enseignants lors du dernier recensement intervenu dans le secteur par le ministère de la fonction publique. Par ailleurs, des cas inexpliqués ont été signalés dans plusieurs préfectures de l’intérieur du pays .C’est le cas de Labé où des enseignants en situation de classe n’ont pas perçus leur du. Ce vendredi 28 septembre 2018, ils étaient des dizaines ces enseignants à prendre d’assaut les différentes banques de la place pour récupérer leur salaire, mais en vain.Malheureusement ils sont rentrés bredouilles. Toute chose qui a entrainé la colère des Hommes de craie.
Au micro de votre quotidien kankan24.com,Un enseignant en service à l’école primaire de Dembéléyabhé, dans la préfecture de koubia n’a pas caché ses indignations .Interrogé hassane Baldé dira ceci: « Je suis arrivé à la banque, j’ai rencontré mon conseiller clientèle monsieur Ifono, ce dernier m’a dit que je ne suis pas viré à la banque. J’ai demandé pourquoi ? Il m’a repondu qu’il ne connait pas. Apres verification dans l’ordinateur,il s’est averé que mon argent n’a pas été viré. Durant toute l’année scolaire nous sommes en activité, nous avons des superviseurs, des Dpe, des inspecteurs, je suis vraiment navré pour cette situation. J’ai reçu mon salaire des deux mois de vacance. j’ai plusieurs amis à la banque là-bas qui sont dans cette situation » explique t’il.
Pour notre interlocuteur si le Gouvernement ne veut pas les maintenir ,il est temps qu’il se détermine la dessus.
« Un mal commun n’est pas un mal, comme nous sommes en pleine activité, s’ils veulent nous maintenir, ok, au cas contraire se déterminer. Nous sommes jeunes d’abord nous pouvons nous lancer dans d’autres activités » a t’il lancé.
Tres rémonté,Baldé Hassane a fini son allocution par une alerte aux autorités. « J’ai un appel fort à l’endroit des autorités supérieures de bien gérer le pays…nous n’allons pas rentrer dans une salle de classe tant qu’on ne reçoit pas nos salaires. Il y’a des professeurs d’université qui n’ont pas reçus leur salaire, des professeurs de lycée, des PN, des instituteurs comme moi » conclut-il.
Force est de rappeler que si une autopsie adéquate n’intervient pas dans cette situation pour faire la part des choses,l’ouverture des classes du 03 octobre prochain risque de connaitre des perturbations.
Amadou Diallo, correspondant régional à Labé.
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