Par rapport à cette disparition de BABA SAMBA, sur les réseaux sociaux on constate des attaques contre le département de la culture. Plusieurs internautes regrettent les conditions dans lesquelles la dépouille de l’artiste a été transportée à Conakry. Selon une source proche du ministre, le ministère était sur la voie de rapatrier le corps quand la famille du defunt a affirmé avoir negocié déjà un taxi à cet effet.
Sur cette polémique qui alimente les débats dans la cité, le département de la culture, des arts du tourisme et l’hôtellerie ne veut pas s’étaler la dessus. Cependant dans notre quête d’information des sources bien introduites au département de la culture nous confient que la famille et l’équipe managériale du défunt sont bien entrées en contact avec le Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat dans la matinée du lundi pour le rapatriement du corps.
Le lundi étant un jour où se tient le Conseil de Cabinet de ce département, il était prévu, au sortir de la réunion de décider du rapatriement de la dépouille. Parce qu’indique la source le Ministère était en train de prendre des dispositions pour le rapatriement du corps sur Conakry.
A en croire notre source,Peu après la famille a déclaré avoir déjà négocié un taxi pour le transport du corps. Chose qui selon notre informateur a freiné l’élan du Département qui était dans la dynamique de rapatrier le corps à travers une ambulance. Ce rapatriement précipité de la dépouille de baba samba serait conditionné par l’envie de la famille d’inhumer très rapidement le défunt. A la maison mortuaire, des discussions ont éclaté entre les membres de la famille. Une partie voulant qu’il soit honoré à travers des obsèques dignes de noms et l’autre partie qui souhaite que le défunt soit inhumée discrètement.
A la levée du corps de ce mercredi le Département a envoyé une délégation et à l’inhumation, mais aussi pour faire les salutations d’usage même si certains medias considéraient cette présence de personnelle.
Il faut dire que dans cette affaire il y a eu incompréhension et certains amis même de l’artiste ont évoqué l’impatience de la famille du défunt.
Outre cette incompréhension doublée d’impatience, il faut ressortir le manque d’unité et de solidarité entre les artistes guinéens qui avec une action coordonnée avec ceux du mali peuvent bien éviter désormais que le corps d’un artiste guinéen vienne sur le porte bagage d’un taxi de Bamako tout prés.
Ismaël Nabé