La région administrative de Kankan continue d’enregistrer les nombreux cas de criminalité et d’insécurité faisant des victimes dans plusieurs localités. Si les zones minières sont les plus impactées par ces phénomènes, les centres villes n’en font pas exception. A Kankan des cas de meurtres, vols ; viols sont enregistrés du jour au lendemain. Dans la nuit du dimanche 13 juin un jeune homme a frôlé la mort après avoir été poignardé par un groupe de jeunes. Il s’agit de sekouba Sangaré élève en classe de 10 eme année au lycée Moryfindjan. L’acte s’est produit au quartier sinkefra 2 dans le secteur Folokonon aux environs de 23h.
Selon les témoignages des proches de la victime, tout est parti d’une cérémonie de mariage. « C’était au cours d’un événement s’inscrivant dans le cadre de la célébration du mariage d’une amie de la victime. Apres le match de gala ; il a été prévu de faire une soirée de réjouissance .C’est au cours de cette soirée que mon petit a été attaqué par ces jeunes. Mais avant ça il ya eu un événement au cours duquel ce même groupe a pagaillé en voulant voler les chaises. Le jeune qui a été poignardé avec ses amis se sont opposés. Je crois c’est en gardant cet antécédent qu’ils sont venus se venger sur sekouba » a témoigné Mory Traoré l’un de ses proches
Aux dires de Djenabou Kouyaté L’amie de la sœur de la victime, Ce groupe de jeunes a d’abord frappé « leur jeune frère » avec un bloc de brique avant de lui percer au dos à l’aide du couteau. « C’est dans cette circonstance de blessure grave que Sekouba a passé la nuit à l’hôpital sans la présence d’aucun membre du staff qui a commis l’acte. Vu cette situation, on s’est transporté sur les lieux ce matin. Apres maintes demandes, un monsieur nous a fait savoir qu’il avait une de ses connaissances parmi le groupe de jeunes .Une fois à l’hopital, Il nous a dit de l’attendre. Chose que nous avons faite sans lui revoir » a-t-elle dit.
Apres l’acte la famille a déposé une plainte au commissariat central de missiran où une enquête a été lancée afin de traquer ces jeunes ayant commis ce crime.
Mohamed slem Camara