Ouverture ce mardi 7 juillet 2021 à Kankan d’un atelier de formation des acteurs locaux sur la problématique des armes légères et de petit calibre. C’est la salle de conférence de la préfecture qui abrite cette rencontre de deux jours. Des participants vennus des différentes localités de la région Administratives de Kankan prennent part à la session. Aux dires de M. Saikou sow, cette rencontre fait partie intégrante du projet Réponse Ouest Africaine contre les Crimes Organisés et le trafique initié par la CEDEAO dans le cadre de la promotion de la paix, la stabilité et la sécurité dans la région de la CEDEAO. Il est financé par l’Union Européenne et le ministère fédéral d’Allemagne des Affaires étrangères dans 7 pays de la sous région (la Guinée, côte d’ivoire sierra Leone, le Liberia, le Mali, Niger et le Burkina Fasso). « Il est la suite d’un autre projet financé entre 2015-2018 mis en œuvre en Guinée Forestière dont les résultats concluant ont permis d’élargir en Guinée (Kankan-Mandiana-Siguiri Ndlr) » nous a t’il expliqué.
Parlant de l’approche, le Coordinateur National dudit projet M. Saikou Sow affirme qu’elle consiste à sensibiliser les gens ; la communauté sur les dangers liés à la circulation et la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre. « Nous renforçons les capacités des partenaires nationaux et locaux notre présence fait partie de ce deuxième axe ; le renforcement des acteurs locaux en Haute Guinée » s’est il exprimé.
Au cours de ces deux jours ,plusieurs thématiques seront abordées dont la signification des armes légères, la structure gouvernementale mise en place pour la lutte contre les armes légères et de petit calibre et les différentes techniques de sensibilisation et de communication dans le cadre de lutte contre les armes légères.
Pour Abdoulaye Fofana membre de la commission nationale de lutte contre les armes et chargé de projet réponse ouest africaine contre les crimes organisés et le trafique ,beaucoup de pays peuvent avoir des lois qui sont internes à leurs nations. « Nous aussi nous avons une loi qui date depuis 1996…Mais la seule arme efficace pour lutter contre les armes légères est la convention de la CEDEAO. Une convention qui définie les différentes catégories d’armes également des aspects liés à la gestion des armes légères et de petit calibre. Elle parle aussi des liens qui lient les ETATS…Il est opportun d’outiller les acteurs locaux aux contenus de cette convention »a-t-il dit
Il est à préciser que l’une des phases de ce projet consiste à la collecte, l’enregistrement, le stockage et la destruction des armes remises de façon volontaire. « En réponse de ces armes qui ont été volontairement remises, nous finançons des micros projets de développement communautaire» a précisé M.Saikou Sow.
L’atelier prend fin ce Mercredi 7 juillet à Kankan.
Mohamed Slem Camara