Le Président de l’association Nourdine Islam connu pour son dévouement dans la promotion de la paix et l’épanouissement de l’islam a encore réduit en cendres des objets qualifiés maléfiques destinés à la destruction de l’être humain. Il s’agit entre autres des amulettes, ceinture de cauris et d’autres objets constitués en boules qui seraient dangereux. Selon l’Erudit,ils appartenaient à « un grand homme » qui est mort en leur laissant derrière. « Ces fétiches que vous voyez appartenaient à quelqu’un qui n’est pas des moindres. C’est après sa mort que ces objets maléfiques ont été retrouvés chez lui. Après plusieurs tentatives d’incineration sans succès formulées par certains . Ils ont jugé nécessaire de me les envoyer afin de les brûler et détruire. Et ce dimanche malgré leur danger j’ai décidé de les incinérer devant tout le monde » A t’il expliqué aux nombreux fidèles présents à l’occasion de son preche hebdomadaire qui se tient à son domicile privé situé à mi chemin entre missiran et sinkéfra.
Avant de procéder à l’acte Elhadj karamo solo a mis l’occasion à profit pour prodiguer d’utilises conseils aux fidèles afin d’être sur le bon chemin en laissant les fétiches et abandonnant l’idolâtrie. « Vous qui êtes là et qui m’ecoutez de partout une fois encore, je vous demande de vous consacrer à l’islam. Comptez sur Dieu unique car ces fétiches ne vous protégeront pas face à l’ange de la mort. Soyez croyants » a t’il lancé avant de lancer un défi aux feticheurs. » Vous les feticheurs qui n’ont qu’une seule mission de faire du mal aux gens,si vous avez confiance en vos fétiches laisser toutes ces personnes jetter moi un sort. Si vous réussissez je vous attendrai à l’au-delà au cas contraire vous y m’ attendrez. Il n’y a rien de vérité dans ce que vous faites.Vous êtes assis sur le mensonge. Tournez vos fétiches contre moi si vous êtes forts. Dieu est le suprême » à t’il defié.
Devant ses sympathisants et des fidèles présents Elhadj Cheick Souleymane Sidibé à fini par brûler lesdits fétiches sans qu’il ne soit intimidé.