Les militaires putschistes qui ont mis « fin au régime en place » au Gabon, ce 30 août 2023, en destituant le président sortant Ali Bongo Ondimba, ont placé à leur tête le chef de la Garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema. Un haut gradé qui gravite depuis longtemps dans le premier cercle du pouvoir. Présentation.
pas été établie lors du procès tenu à Libreville. C’est à ce moment-là qu’il avait été démis de ses fonctions, plus ou moins, et qu’il avait été envoyé à l’ambassade du Gabon au Sénégal, comme attaché militaire. »
Rappelé à Libreville après l’AVC d’Ali Bongo
Dix ans plus tard, après l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo, Brice Clotaire Oligui Nguema, alors colonel, revient au pays et au premier plan. Il remplace Frédéric Bongo, demi-frère du président, à la tête des renseignements de la garde républicaine et ses bérets verts
chuter.
Au journal Le Monde, il a justifié un peu plus tôt ce mercredi : « Vous savez qu’au Gabon il y a une grogne et, au-delà de cette grogne, il y a la maladie du chef de l’État. Tout le monde en parle, mais personne ne prend ses responsabilités. Il n’avait pas le droit de faire un troisième mandat, la Constitution a été bafouée, le mode d’élection lui-même n’était pas bon. Donc l’armée a décidé de tourner la page, de prendre ses responsabilités. »
Source: RFI