Le parquet du Tribunal de Première Instance (TPI) de Siguiri vient de mettre un coup d’accélérateur dans la lutte contre la pollution du fleuve Niger. Saisi à la suite d’une dénonciation relayée sur les réseaux sociaux par un activiste engagé, le procureur de la République, Ibrahima I. Camara, a officiellement requis l’ouverture d’une enquête pour identifier et sanctionner les auteurs de ces atteintes environnementales.
Selon les informations disponibles, la pollution du fleuve serait directement liée aux activités minières dans la sous-préfecture de Banko. Une situation préoccupante qui met en péril l’écosystème et la santé des populations riveraines. En application de l’article 47 du Code de procédure pénale, le parquet a mandaté la Brigade de lutte contre les crimes de faune et de flore pour constater les infractions, identifier les sites concernés et interpeller les responsables.
Les autorités judiciaires entendent ainsi faire respecter les normes environnementales en vigueur et mettre un terme aux pratiques destructrices. La pollution du fleuve Niger, source vitale pour de nombreuses communautés, constitue un enjeu majeur qui ne saurait être ignoré.
Reste à savoir si cette enquête aboutira à des sanctions exemplaires ou si, comme tant d’autres avant elle, elle se perdra dans les méandres administratifs.