Dans la commune urbaine de Kankan tout comme dans la plupart des villes de l’intérieur du pays, la vente des aliments non couverts devient du jour au lendemain une habitude. Pour s’en convaincre de la réalité, il suffit juste de faire un tour dans quelques marchés ou tout simplement sillonner le long des artères et certains lieux publics de la ville. Partout ; on peut apercevoir des femmes et jeunes filles entrain de vendre des aliments sans aucune protection et hygiène. Souvent exposés à la merci des mouches et poussières. C’est le cas des pains ; galettes ; fruits ; dindons ou encore des brochettes de viande. Le pire dans tout cela, est le cas des légumes généralement vendus à même au sol au vu et au su de tous. Une situation qui n’est pas sans conséquence sur la santé de la population. Selon les spécialistes de la santé publique ; ceci peut causer d’énormes pathologies dont la fièvre typhoïde ; la diarrhée et d’autres maladies graves sans omettre les risques de contraction de la tuberculose à travers les crachats.
Malgré la gravité de cette pratique, les autorités de la place restent quasi muettes la dessus. Et jusque là ; officiellement aucune mesure importante n’est prise contre cette pratique afin d’épargner des maladies souvent provoquées par les aliments non protégés. Des citoyens interrogés sur la question ne manquent de mots à l’encontre de ces maux. Plusieurs d’entre eux accusent le service de contrôle des normes et qualités et les vendeuses. Au grand marché Dibida ,les salades et autres aliments sont vendus près des tas d’ordures.
Face à cette pratique néfaste ; le département du commerce et de la santé doivent conjuguer les efforts afin de sensibiliser les citoyens sur les dangers liés à la vente et la consommation des produits non couverts.
Les services d’hygiène et contrôle des normes et de la qualité doivent ménager des efforts afin d’exiger la couverture et la protection des aliments surtout en cette periode de saison sèche, car la santé de la population en dépend.
Mohamed junior Diallo