Depuis la découverte de la mine d’or de kankancoura il ya de cela quelques mois ; plusieurs décisions des autorités de la ville interdisant l’exploitation avaient été prises .Toute chose qui avait suscité la colère des orpailleurs et femmes de la localité à investir les différentes artères de la commune ; histoire de dénoncer ces décisions .Le périple des travailleurs de l’or leur a conduit jusqu’à la Préfecture et les locaux d’un Groupe de Presse de la Place.
Suite à cette sortie ; les autorités ont été categoriques. Mais force est de constater quelques jours après la reprise des travaux sur le site qui a enregistré déjà de nombreux blessés et un mort selon des sources sures.
Sur la mine de kankancoura même si la presse est persona non gratta ; il n’est de secret pour personne de savoir que les travaux d’exploitation de façon artisanale et désordonnée de l’or se passent de commentaire au vu et au su des autorités de la ville. Le pire dans cette exploitation est l’arrivée des concasseurs .Ces grosses machines qui cassent les pierres à la quête du métal Précieux sont installées au long des berges du fleuve Milo de Kankan ; ce qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement ainsi que les cultures maraîchères et les ressources en Eaux.
Pour s’enconvaicre de la réalité ; il suffit juste de faire un tour sur quelques berges après le pont de kankancoura .Là les réalités sont alarmantes les concasseurs installés dégagent des déchets qui sont entrain de détruire les champs de riz ainsi que les périmètres maraîchers faits par les pauvres femmes sur le long du fleuve à Kankan.
Ceci se passe sous l’œil impuissant des autorités qui tardent à intervenir pour des raisons que nous ignorons. Si rien est fait ; le quartier Kankancoura et ses localités environnantes seront le berceaux de la sécheresse et la desertification. Car avant la découverte de la mine ; cette localité était beaucoup réputée pour la cuite artisanale des briques.
Il est important de rappeler que le mercure qui est utilisé pour le lavage de l’or est un produit qui s’avère dangereux non seulement pour l’organisme humain, mais aussi et surtout pour les ressources en eaux.
Il est temps d’agir pour éviter le pire.
Mohamed slem Camara
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