Dans la commune urbaine de Labé le constat révèle que nombreux sont des commerçants qui se livrent à la vente des produits dont la date d’expiration est rentrée en échéance. C’est le cas du lait en poudre, des boites de jus, du beurre, des bouillons, biscuits, et des crèmes de beauté.
Depuis le début de l’année 2018, ces produits en état de péremption sont saisis par le service de contrôle de qualité de Labé, nous confie le chef section adjoint de ce service au micro de kankan24.com.
Une situation qui ne laisse pas indifférent le service de controle de la Région.
« Nous faisons ce que nous pouvons, autre fois la saisie des produits périmés était par inattention des vendeurs. Mais aujourd’hui la vente des produits périmés est devenue un job. Il y’a un lobby qui ne vit que de ça. Ces personnes vont prendre des produits connaissant bien même qu’ils sont avariés. Ils reconditionnent, ils les mettent sur le marché, si c’est périmé, ils font de la falsification à partir des dates pour reconduire le même produit, d’autres amènent ces produits dans les villages où l’accès est difficile pour revendre à la population analphabète. Nous sommes conscients de cela, c’est pourquoi moi-même je suis impliqué maintenant dans la recherche parce que j’ai pas tellement d’agents à l’heure là » laisse entendre Idrissa Camara.
À la question de savoir quels sont les produits saisis depuis le début de l’année 2018, le chef section adjoint du service contrôle et qualité de Labé répond en ces termes.
« Nous avons saisi plusieurs choses comme de la boisson ,on ne peut pas tous les citér. Il y’a également des produits secs comme du biscuit, en plus des bombons, bouillons, jus de tout genre, et du lait. Des produits périmés saisis il y’a quelques jours.De nombreux produits consommés presqu’à Labé sont directement ou indirectement impliqués. Si je dis indirectement je parle des crèmes de beauté » renchéri Idrissa Camara.
Selon les informations à notre possession,pour la plupart des cas, les responsables de la vente de ces produits périmés sont sanctionnés par le payement d’une amande. rares sont ces personnes incriminées qui sont traduites devant les tribunaux.
« Ce n’est pas facile, quand on a pas un grand départ et quand on vit cette vie de guinéen, nous faisons beaucoup plus de sensibilisations que de répressions. Mais on retire ce qui est plus fort, par exemple si une personne dans le but de se faire des bénéfices se voit retirer sa marchandise c’est déjà un élément de sanction .En plus il va payer une amande à la banque en compagnie de la gendarmerie, une somme estimée être à la hauteur de sa forfaiture. Mais si la quantité est importante là ont met la personne à la disposition de la gendarmerie ou de la police, après elle est mise à la disposition de la justice suite à cela il va payer également des amandes soit à la commune ou à la préfecture. Mais tous ces produits ne sont pas saisis dans les mains d’une seule personne.
Les produits qui sont dans les bibliothèques, ont été saisis l’année dernière, donc vous constatez combien de fois les marchés de Labé sont remplis de produits périmés » conclut-il.
Amadou Diallo, correspondant régional à Labé.
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