La commune urbaine de kankan n’a pas suivie le mot d’ordre de grève lancé par l’Inter centrale syndicale guinéen(CNTG-USTG).
Boutiques et stations ouvertes,circulation dense,bureaux ouverts, citoyens vacants aux differentes activités,institutions financières et administrations opérationnelles: voici entre autres l’image que nous offrait la ville de kankan en cette journée du mardi 10 juillet 2018.
Une grève lancée par les centrales syndicales du pays (CNTG-USTG).Une manière disent elles de protester contre l’augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe intervenue depuis le 1er juillet 2018 dans notre pays.
À noter qu’un litre de gasoil et d’essence s’achète à 10000Gnf,contrairement aux mois précédents où le litre etait vendu à 8000Gnf.
Au cours de l’assemblée extraordinaire tenue dans la matinée du lundi 02 juillet 2018 à la bourse du travail, Amadou Diallo de la CNTG et Louis M’bemba Soumah de l’UGTG, avaient exigé dans l’euphorie, sous la pression de la base, le retour du prix du litre de carburant à huit mille francs guinéens à la pompe, faute de quoi, un avis de grève allait être déposé le mardi.
Suite à cette menace,le mardi lors d’une conference de presse tenue à Conakry,le gouvernement a manifesté sa volonté de poursuivre les négociations avec les partenaires afin de satisfaire la population.Mais cela ne semble pas prendre forme.
En attendant une issue favorable ,les forces sociales lancent un appel à manifestation pacifique dans les 5 communes de la capitale.
Tout comme l’intersyndicale qui a déclenché une grève générale sur toute l’étendue du territoire à compter du lundi 9 au mercredi 11 juillet 2018.
Si cet appel semble entendu à Conakry, il n’a pas eu d’impact dans la commune urbaine de kankan. Les citoyens interrogés pensent que la meilleure façon est de négocier avec les autorités du pays.Un habitant du quartier BORDO nous a laissé entendre que son soucis reste la quête de nourriture pour sa famille.Comme pour dire que ventre affamé ,n’a point d’oreille.
Mohamed slem camara
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