Dans la nuit du jeudi 30 à ce vendredi 31 décembre 2021 le district de Tatakourou relevant de la sous préfecture de Doko a vecu au rythme des affrontements et arrestations. Selon les informations reçues l’arrestation d’un jeune accusé d’injure contre les autorités locales serait à l’origine de ces « émeutes » qui ont fait des blessés et des dégâts matériels importants dont une voiture pillée et 4 motos endommagées. Aux dires du Secrétaire Administratif dudit district, Souleymane simagan Alias senko Solo jeune ressortissant de la localité aurait fait des vidéos pour dénoncer la gestion des responsables du bureau de district de Tatakourou qu’il accuse de fornicateurs. « Il a fait des séries de videos sur les réseaux sociaux dans lesquelles il nous profère des injures en nous traitant entre autres de fornicateurs ; proxénètes… Que nous ne faisons rien sauf gaspiller l’argent…Vu la gravité de ces propos, nous avons alerté les secrétaires Généraux qui après avoir visionné les videos nous ont instruit de porter la plainte à la gendarmerie. Ce qui fut fait. C’est au moment de son arrestation que son staff s’est opposé en lapidant les agents avant de blesser deux jeunes dont l’indicateur qui était en compagnie des gendarmes. Pire, ils ne se sont pas limités qu’à cela, ils sont partis jusqu’au poste de santé où des jeunes blessés étaient admis pour les attaquer à nouveau. Dans leur manœuvre, ils ont vandalisé une partie du poste de santé. Apres leur premier acte, les autorités ont instruit l’arrestation de toutes les personnes impliquées » a expliqué Sekou fanta Simagan.
Selon les témoignages reçus,avant la descente des agents de la gendarmerie sur le terrain dans le but de procéder à l’arrestation des personnes impliquées ce vendredi ; deux groupes de jeunes rivaux s’étaient affrontés la nuit du jeudi faisant des blessés. « C’est après avoir su la blessure de leurs amis par le clan de senko solo qu’un autre groupe de jeunes a décidé de se venger. Ce qui a occasionné des affrontements entre eux faisant quelques blessés la nuit » a expliqué sorel solo Traoré l’un de nos confrères basés dans la sous préfecture de Doko avant d’ajouter que lors des opérations d’arrestation intervenues ce matin, 4 des femmes qui exigeaient la libération des personnes interpellées la nuit ont été aussi arrêtées.
Aux dernières nouvelles, 12 personnes auraient été interpellées au total. Le calme est revenu dans la ville selon les habitants. Nous y reviendrons
Mohamed slem Camara