Le Ministre de la justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright poursuit sa tournée a l’intérieur du pays. Après l’étape de la forêt, le garde des sceaux accompagné de nombreux cadres de son département était ce vendredi 27 janvier à kerouané pour faire des échanges avec les populations locales. C’est la maison des jeunes qui a servi de cadre à la rencontre en présence des autorités administratives ainsi que les services des forces de défense et de sécurité.
Avant de rallier cette maison commune de la jeunesse où il s’est entretenu avec les citoyens de la ville, le ministre a fait une escale chez le patriarche.
Le Sotikémo de kerouané a mis l’occasion à profit pour expliquer certains besoins de la ville qui sont entre autres le Manque des infrastructures de base, la pauvreté, l’insalubrité, le chômage. « La préfecture de Kerouané manque de tout ou presque.Cette préfecture ne semble pas inclue dans les projets de développement initiés par les régimes qui se sont succédés. Il suffit de Circuler sur les routes complément défoncées et poussièreuses, avec des nids d’éléphant pour s’en rendre compte » A martelé le Sotikémo.
A la maison des jeunes, le ministre Charles Wright a donné la parole aux citoyens qui ont été victime d’injustice de la part des services de la police, la gendarmerie, et la justice.
Dans sa prise de parole, le Garde des sceaux a détaillé certains textes juridiques. Il aussi rappelé les rôles et attributions du juge, procureur ainsi que les huissiers et autres membres de la justice.
Du côté de la prison civile où il s’est rendu, Alphonse Charles Wright a fustigé les conditions de détention et de restauration des détenus. Le constat a révélé qu’ils sont mal nourris. Ce qui s’explique par l’absence de variété dans leur alimentation dont la rareté de la viande sans omettre la qualité du riz qui ne serait pas favorable pour la santé.
Face à cette situation ,le Ministre de la justice et des droits de l’homme a ordonné le préfet de veiller désormais sur le service de la restauration des prisonniers dans cette maison carcérale.
N’faly philo Camara