L’eau étant une denrée indispensable à la vie humaine, son obtention devient une mer à boire dans les pays situés au sud du Sahara .C’est le cas de la Guinée où la desserte en en eau est loin d’être une réalité. Les villes de l’intérieur du pays sont les mieux illustratives. Ici dans la commune urbaine de kankan, malgré la présence du fleuve Milo tous les quartiers n’ont pas accès à l’eau du robinet. C’est dans le but de parer à ce problème que la Direction de la société en charge des eaux de Guinée (SEG) de Kankan a entamé quelques démarches. Interrogé par notre Rédaction, Abou Sylla chef de centre de la SEG Kankan est revenu sur certains progrès. Selon le premier responsable de la Société en charge des Eaux de Guinée, contrairement aux années précédentes le secteur se porte bien « Depuis 2017, la Direction a fait un effort pour diviser la ville de Kankan dans la fourniture d’eau. Toute chose qui nous a permis d’assurer la rotation entre les quartiers. Avant des quartiers gagnaient que les nuits, de nos jours avec nos efforts ces quartiers parviennent à obtenir l’eau pendant la journée également » a-t-il lancé.
Malgré quelques progrès constatés dans la desserte, force est de reconnaître l’absence des robinets dans la moitié des quartiers de la commune urbaine. Face à la situation, le chef de centre nous confie que ceci est un projet de l’Etat.
Il ya de cela quelques jours, la desserte en eau se trouve être perturbée dans de nombreux quartiers de la ville .Les travaux de maintenance seraient à la base de cet état comme nous a laissé entendre le chef de centre « il faut pas que les abonnés de la SEG s’étonnent,c’est pour faire face aux déficits qui interviennent pendant les mois de mars, avril et Mai…c’est pourquoi, une équipe de la Direction est venue pour faire l’entretien de la station et la prise d’eau » a-t-il confié.
Au compte de l’année 2019, le responsable de la SEG Kankan promet de nouveaux exploits.
L’eau étant une source de vie, les autorités du pays à travers le ministère de tutelle doivent s’investir à bras le corps pourqu’enfin « le château d’eau » bénéficie énormément de l’eau potable, mais buvable.
Mohamed slem Camara
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