À quelques heures de l’Aïd El-fitr communément appelée fête de ramadan, les fidèles musulmans s’activent dans les préparatifs. Si certains se frottent les mains,d’autres citoyens notamment les tailleurs_couturiers se plaignent de la faible présence des clients contrairement aux années précédentes. Une situation qui selon eux s’expliquerait par la conjoncture dont traverse le pays actuellement.
Ce lundi 8 Avril 2024, notre rédaction s’est promenée dans quelques ateliers de la collection urbaine. Interrogée, Diakanagbè Diané couturière a d’abord fait un parallèle entre les années 2023_2024 avant de rendre grâce à Dieu : « La clientèle de cette année est très différente de celle de l’année précédente. Car cette année, nous ne recevons que des habits d’enfant mais nous remercions Dieu chaque année à ses réalités » s’est elle exprimée.
Parlant de la conjoncture,la maîtresse s’est exprimée ainsi: « Aujourd’hui ,le moment est difficile, les hommes n’ont rien comme argent même chose chez les femmes. Vouloir faire tous tes besoins, cela demande un moyen » a t’elle ajouté.
Même son de cloche chez Abdourahamane cissé, tailleur_couturier au quartier kabada 2. « L’année passée il y’avait beaucoup de clients mais cette année y a peu. Et puis ce sont des habits d’enfant qui viennent beaucoup. Cela serait dû à la galère qui frappe la population » explique t-il.
Compte tenu de la situation actuelle du pays, Diakanagbè Diané couturière de profession lance une invite aux autorités « Je demande aux autorités de faire face à la conjoncture actuelle, sinon nous les femmes nous souffrons beaucoup » lance t-elle.
En attendant, les regards sont braqués sur le Secrétariat Général des affaires religieuses session 2024 qui devra communiquer dans les heures qui suivent sur la date précise de la fête marquant la fin du ramadan.
Aliou kalinko cissé