A quelques jours de l’ouverture des classes au compte de l’enseignement pré universitaire initialement prévue le 1er Décembre 2020 en Guinée ; certaines écoles de la commune urbaine de Kankan se trouvent dans un état pas confortable. C’est le cas de l’école primaire Dabadou Karamo Sidibé « DKS » situé en plein cœur de la ville. Dans cet établissement d’enseignement élémentaire crée en 1965; le constat est alarmant. Des latrines en passant par des salles de classe, les murs présentent des fissures et les toitures restent vétustes. Au niveau de plusieurs salles de classes ; les fenêtres sont complètement délabrées ainsi que certaines tables bancs. Interrogé par notre rédaction, le premier responsable de ladite école se plaint de cette vétusté, tout en restant optimiste. « Nous avons la volonté de donner les cours aux enfants et je crois que l’autorité est au courant de l’état de notre école de Kankan jusqu’au ministere.nous pensons que cette année sera celle de la rénovation de notre école. Néanmoins la ferme volonté des maitres est là pour donner les cours aux enfants. Heureusement que ce n’est pas la saison sèche ; nous allons nous débrouiller à donner les cours aux enfants jusqu’à ce que la rénovation puisse être effective » a expliqué Mamadi Camara
Face à l’imminence de la situation, le Directeur de l’école DKS lance un appel aux autorités éducatives ainsi que les bonnes volontés à leur venir en aide.
« L’appel pressant c’est de dire à l’Etat, aux bonnes volontés de nous aider à rénover notre école. C’est un don de la République japonaise depuis 1965 et n’a pas connu de rénovation. Les murs ; les toitures ; vous voyez l’état des briques, le système de construction des batiments, il faut une réelle rénovation. Et avec le grand espace que nous avons, solliciter auprès de l’Etat la construction de 6 salles plus une Direction » a-t-il lancé.
M.Camara reste confiant qu’avec l’apport du Directeur préfectoral de l’Education ainsi que le Directeur chargé de la pedagogie, des bonnes notes sont prises pour la rénovation voir la réalisation de nouveaux bâtiments susceptibles de recevoir un grand nombre d’élèves.
Il est à préciser que depuis la date de création de cette école (1965 Ndlr) jusqu’à nos jours, elle n’a pas connu de rénovation.Si rien est fait, le pire risque de se produire dans les prochaines années. Ce qui pourrait impacter négativement la formation des centaines d’enfants qui y étudient.
Mohamed slem Camara
661957595