Depuis quelques semaines l’information caracterise l’actualité à Kankan. Il s’agit d’une éventuelle apparition de la fièvre animale Aphteuse dans la préfecture. Pour faire taire aux différentes interprétations et interpeller la lanterne de la presse,la Direction préfectorale de l’élevage a tenu un point de presse à la préfecture ce vendredi 5 novembre 2021. Au cours de la rencontre,le Directeur préfectoral adjoint de l’élevage chargé de la santé animale a présenté d’abord la situation épidémiologique. Selon Tamba Touré Sur les 16 Sous Prefectures de Kankan 8 constituent présentement le foyer de l’épidémie. « Sur les 8 sous prefectures ,5 d’entre elles constituent des foyers actifs ». Poursuivant,le Directeur préfectoral adjoint chargé des services vétérinaires et de la santé animale ajoute qu’à date d’aujourd’hui 149 cas suspectés sont repertoriés dont deux morts. « 9495 animaux vulnérables restent vulnérables à la maladies » a t’il ajouté.
Depuis l’apparition des premiers signes de la maladie,les prélèvements ont été faits « Mais pour l’heure aucun résultat n’est disponible depuis deux mois »
Bien que les autorités de l’élevage parlent de cas supects en attendant la confirmation par les laboratoires de Conakry,des Dispositions sont prises. Entre autres annoncées par M.Tamba Touré: La sensibilisation des éleveurs,l’Application des mesures de quarantaine (isolement des animaux suspectés) par les chefs de poste et le Traitement symptomatique Pour freiner la propagation.
« La fievre aphteuse est une maladie animale virale qui est très contagieuse et occasionne des pertes économiques…Elle ne se transmet pas de l’homme à l’animal » a t’il conclu.
Il est à rappeler que la dernière apparition de cette maladie à Kankan remonte en 2018 avec 51 morts pour 261 cas détectés
Elle se manifeste par l’hyperthermie,apthes au niveau des narines et à l’intérieur de la cavité buccale ainsi que des boiteries.
Selon Tamba Touré, seul le ministre de l’élevage peut confirmer l’existence de la maladie après réception des résultats des échantillons. « Pour l’heure, on ne peut parler que des suspicions » precise t’il.
Mohamed slem Camara