À Kankan les compagnies d’eaux minérales prolifèrent du jour au lendemain dans la préfecture. Si certaines sont dans les normes par d’autres ne le sont pas. Selon le chef section du service contrôle de qualité de Kankan Sur 46 unités répertoriées, seulement 21 qui ont fait l’objet d’analyse la part de son service. Une situation qui inquiète les citoyens qui ne font qu’assister à la naissance du jour au lendemain des unités industrielles. « Chaque année nous faisons une sensibilisation sur le contrôle des eaux. Car l‘eau c’est la vie il faut que ce contrôle soit stricte. Si les eaux ne sont pas analysées ; elles deviennent sources de maladies …» a expliqué Djibril Diallo
Le service de contrôle de qualité de Kankan fait face à de nombreux dossiers. Mais l’un des plus épineux reste le contrôle des compagnies d’eaux minérales. Selon Djibril Diallo les propriétaires de ces unités travaillent pour la plupart la nuit dans le but d’échapper au contrôle. « Ce qui complique notre travail…outre, nous avons un quota au niveau du laboratoire de Matoto chose qu’ils ne veulent pas payer ».
Hormis ces problèmes, le manque de personnel empêche ce service d’atteindre efficacement les différents objectifs assignés. « Nous n’avons que 12 titulaires pour toute la préfecture, les autres qui sont fréquents sur le terrain sont des stagiaires » a-t-il expliqué.
Face à l’entêtement de certains propriétaires de compagnies, le premier responsable préfectoral du service de contrôle de qualité a adressé un courrier d’information à tous les patrons. « Dans ce courrier nous leur avons dit d’être dans les normes, au cas contraire nous serons obligés de les fermer » a-t-il martelé.
Mohamed slem Camara