Pendant que le pays fait face à la résurgence des épidémies dont le covid ; Ebola et tout récemment l’apparition de la fièvre marbug,à Kankan nous assistons à la chasse et la consommation des chauves souris. Ces espèces qui sont considérées comme porteuses de virus font la convoitise de plusieurs personnes dans le Nabayah. Chaque jour des jeunes garçons munis de leurs bâtons de chasse et lance-pierres sillonnent l’alentour de l’hôpital régional et d’autres endroits à la quête de ces oiseaux. Malgré les risques, Ils en tirent profit. Aux dires de ces jeunes, le prix varie en fonction de la taille. « On les tue pas pour donner gratuitement aux gens. Apres la chasse ; on les vend et on mange le reste. Les grosses sont vendues 3 à 10 mille francs guinéens et les petites sont vendues 2 à 5000GNF. » A révélé Fodé rencontré en face du lycée 3 avril en compagnie de ses amis au nombre de Trois.
A la question de savoir à qui ces chauves souris sont vendues ? le jeune garçon précise qu’il n’existe pas une place officielle à cet effet, mais renchéri t’il « des gens achètent en cours de route… Auprès de notre concession, nous avons un client là-bas aussi » s’est-il exprimé.
A Kankan, pendant la soirée, ils sont nombreux à se livrer à la chasse des chauves-souris même si leur consommation reste déconseillée par l‘Agence Nationale de la sécurité sanitaire pour des risques de maladie.
Mohamed slem Camara
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