Les éboulements prennent une proportion inquiétante dans les zones minières de Siguiri précisément dans la sous préfecture de Doko. Il se passe rarement des semaines sans qu’on entende parler des cas de morts sur les sites miniers de la ville. Le dernier cas en date remonte à la semaine dernière où trois personnes ont perdu la vie dans deux éboulements. Le premier éboulement faisant 1 mort est survenu le jeudi 10 juin dans la mine « Woyonfè » de doko centre et le second le vendredi 11 juin dans une mine semi industrielle de Souloukouni faisant 2 morts. Les victimes sont entre autres Abdoulaye 25 ans marié à une femme et père d’un enfant originaire de Faranah bayan mamoudouya, Hawa Keita âgée de 15 ans vivant à Koyenfra 2 et Nansagbè Doumbouya âgée de 20 ans mariée et mère de deux ans.
Selon notre source, ces deux femmes ont trouvé la mort dans la matinée du vendredi au moment où elles tentaient d’avoir quelques minerais extraits par les machines « poclains » sur le site minier de Souloukouni. Suite au glissement de la mine, l’une est morte sur le champ et la seconde qui a succombé à ses blessures dans une des structures sanitaires de la ville.
Elles ont été inhumées dans la journée du vendredi après la grande prière de 14h.
Force est de signaler que ces cas de morts répétés se passent sous le silence des autorités qui peinent à prendre des dispositions idoines contre l’exploitation illégale de l’or afin de circonscrire des types d’éboulements.
Mohamed slem camara