Les violences faites sur les journalistes ne finissent pas notre pays. Pendant que certains de nos confrères se retrouvent devant les juridictions du pays, d’autres payent les frais des agressions de la part des personnes ni foi, ni lois. C’est le cas de nos confrères de la RTG victimes de violence ce mardi 25 décembre 2018 à Conakry de la part d’un cadre du pays qui serait le frère du Ministre de la Sécurité Alpha Ibrahima Keyra et du Secrétaire General du Ministère des sports et de la culture Fodeba isto keyra.
Aux dires de Souleymane Camara JRI à la RTG, cet acte est intervenu au moment où il s‘apprêtait à prendre part à des cérémonies de baptême et mariage
« Le matin on venait au baptême de notre chef à gbesia juste derrière le siège du Rpg, Je conduisais la voiture on est allé garer pour demander un petit afin de nous guider sur les lieux du baptême. Soudain ;contre toute attente c’est un homme du nom de laye Keira qui apparaît en nous intimant de dégager des lieux. On l’indique le passage en disant qu’il peut passer, il s’approche et réplique avec un ton irresponsable dégager sinon je vais vous rentrer »
Selon les explications de notre Confrère, c’est de là tout à commencé « il était accompagné par son garde du corps qui était en civile.Ils ont commencé à nous battre et aussitôt il fait appel à ses petits du quartier qui se sont mis dans la danse sans connaitre ce qui s’était passé »a-t-il dit.
Avant de confirmer qu’ils ont reçu des paires de gifle par la suite de la part de ce Monsieur. « Finalement on contrôlait rien ;il s’est approché de moi il m’a giflé et son garde aussi s’est jeté sur mon ami Naby laye (journaliste à la RTG Ndlr) …Sur les lieux il y avait la présence d’un béret rouge qui n’a pu rien dire » a t’il renchérit.
Cette réaction montre à suffisance à quel degré la presse est muselée dans notre pays surtout l’attitude autoritaire de certains cadres du pays.
Aux dernières nouvelles, nos confrères Naby laye et Souleymane Camara continuent à recevoir des victimes de la part des individus tapis dans l’ombre.
Il est temps que les voix s’élèvent à tous les niveaux afin de mettre fin à ces pratiques qui déshonorent non seulement l’Administration mais aussi et surtout qui constituent des véritables obstacles à la liberté de la Presse dans le pays.
Mohamed slem camara
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