A l’image de plusieurs routes de la préfecture de Labé, celles de Labé-Sanoun, Labé –Dionfo sont de nos jours un véritable parcours de combattant pour les usagers.
Au delà de la vétusté des ponts visibles sur ces arteres, on constate par endroit des flaques d’eau ça et là.Les engins sont obligés de tracer des nouvelles routes dans la brousse pour éviter les glissements de terrain. Au micro de www.Kankan24.com, un chauffeur de véhicule en commun laisse entendre qu’à chaque voyage, la moitié de l’argent est utilisée pour la réparation du taxi.
« Je suis chauffeur de véhicule en commun, et je circule entre Labé-Sanoun, Labé-Dionfo, Labé-Tougué, jusqu’à Koubia. Présentement nous rencontrons des difficultés pendant la traversée, nous faisons cette activité malgré nous, puisque nous avons des bouches à nourrir. Ces différentes routes sont l’image réelle des mauvaises routes du pays. Plusieurs d’entre nous ne travaillent plus, ils ont des véhicules immobilisés dans les garages depuis des mois. Nous qui restons, nous rencontrons plusieurs difficultés sur les différents axes de Labé et les autres sous-préfectures, ils sont tous impraticables actuellement. Du départ à l’arrivée chauffeurs et passagers ont la peur au ventre.On prend tous les risques du monde pour circuler sur ces routes. On ne fait que dépanner nos voitures,nous sommes fatigués, les pannes n’en finissent pas » laisse entendre Maitre Mountaga.
Poursuivant, notre interlocuteur lance un appel à l’endroit des citoyens des différentes localités et aux autorités de prendre a bras le corps cette situation qui ne laisse personne indifférente.
« Nous demandons au citoyens des localités affectées de colmater les brèches situées devant eux, jusqu’au jour où le gouvernement prendra des mesures pour réparer les routes. Présentement, nous avons tracé des raccourcis dans la brousse pour éviter certains endroits en dépit de la vétusté des routes. On utilise moins la route nationale. Nous demandons aux autorités de prendre des mesures pour le bitumage de la route » conclut-il.
Des sources tres sûres nous raportent qu’en 2016, le Ministère des travaux publics à l’époque sous le magistère de dame Oumou Camara, avait déboursé 15 milliard de francs guinéens pour le reprofilage des parties critiques des nationales Labé-Tougué et Labé-Mali dont une partie de Sanoun, et Dionfo. Mais aujourd’hui force est de reconnaitre que ces routes on ré arboré leur manteau dégradant d’antan.
Amadou Diallo, depuis Labé pour kankan24.com.
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