La jeunesse guinéenne, autrefois porteuse d’espoirs et de rêves, s’est malheureusement transformée en victime de ses propres actions. Les lâchetés, la démagogie, les égos surdimensionnés, les pratiques malhonnêtes, la désunion et le désamour envers ses pairs ont tissé une toile sombre autour de son avenir.
Dans une société où la solidarité devrait régner, la jeunesse guinéenne a parfois laissé de côté ses valeurs au profit d’intérêts personnels éphémères. Des voix qui se devraient d’être unies pour un changement positif se sont égarées dans des querelles futiles et des rivalités stériles. La confiance qui aurait pu forger une génération puissante a été sapée par des actes malveillants.
Lorsque la jeunesse, censée être le moteur du changement, s’engage dans des pratiques malsaines, la société entière en ressent les conséquences. Les jeux politiques vicieux, les mensonges éhontés et les manipulations sournoises empoisonnent les esprits et entravent le développement du pays. Cette jeunesse autrefois prometteuse est devenue complice involontaire de sa propre stagnation.
Il est temps de rompre ce cycle néfaste. Les jeunes guinéens doivent se dresser contre ces pratiques destructrices et se réapproprier leur destin. Il est impératif de se défaire des chaînes de l’égocentrisme et de la désunion pour bâtir ensemble un avenir meilleur. La voix de la jeunesse doit retentir comme un cri de ralliement pour la justice, l’intégrité et la prospérité.
C’est en dénonçant ouvertement et courageusement ces comportements toxiques que la jeunesse guinéenne pourra se libérer de sa propre victimisation. L’alarme est lancée, il est temps de faire preuve de courage et d’agir pour briser les entraves qui entravent le potentiel collectif.
Facely enquêteur Sanoh
Éditorialiste