Le 18 octobre dernier les guinéens se rendaient aux urnes pour élire le Premier Président de la quatrième République. A l’issue de ce scrutin, le Pr Alpha Condé a été déclaré vainqueur par la CENI. Un résultat qui été confirmé par la cour constitutionnelle avec 59,50% des voix. Ce qui permet au candidat du RPG de briguer un troisième mandat de 6 ans selon la nouvelle constitution. Cette victoire d’Alpha Condé est mal perçue par l’opposition à Kankan. Certains responsables de partis d’opposition se sont fait entendre. Dans l’émission le grand débat du dimanche 8 novembre de la radio Batè FM Kankan, le fédéral de l’UFGD, n’a pas manqué de donner son point de vue sur le déroulement de ce processus électoral et l’arrêt de la cour constitutionnelle.
Selon M .Antoine Dôbô Guilavogui Secrétaire fédéral de l’UFDG, la cour constitutionnelle reste soumise à l’Etat. « Depuis qu’on s’est battu pour enlever kelefa sall, cette cour est devenue une caisse de résonnance…Moi je crois que nous les guinéens sommes perdants. Quand les institutions ne sont pas fonctionnelles, elles sont toutes inféodées à l’Etat, je crois que la vérité est devenue un délit. Quand tu dis la verité ça devient un délit »
Réagissant sur le processus,il a déploré certains actes ayant caractérisé le scrutin à kankan notamment l’empêchement de Cellou Dalein d’y faire sa campagne et des attaques pré électorales dont ses militants ont été victimes .Aux dires du fédéral,des anomalies ont caractérisé également le vote du 18 octobre à kankan du dépouillement à la centralisation. Pour lui ,on ne doit plus parler de démocratie en Guinée.
Il est à rappeler que la formation politique dirigée par Cellou Dallein Diallo continue à contester ces résultats de la présidentielle guinéenne .Ce lundi 9 novembre, elle avait appelé à une ville morte dans la capitale .Ce qui n’a pas été totalement suivie. Malgré tout, l’UFDG et ses alliés n’entendent pas reconnaitre la victoire du Pr Alpha Condé.
Mohamed slem Camara