Les manifestations pour la construction d’un barrage hydroélectrique pour kankan connaissent depuis 48 heures une issue favorable. Le mouvement citoyen pour l’électrification de la haute Guinée à la base de ces revendications a décidé de ne plus inonder les rues pour exiger la construction d’un barrage.
Dans la matinée de ce lundi 7 septembre 2020 ; au sortir d’une rencontre avec les autorités notamment le Gouverneur ; le porte parole de ce mouvement a révélé les motifs de cette décision déjà saluée par de nombreux habitants de la ville. Selon Mamoudou Kaba ,cela part d’un constat selon lequel le mouvement commençait à prendre une autre tournure. Celle de la violence. « Nous sommes vraiment ravis que ce problème prenne fin. Parce qu’à un certain moment, on avait un objectif fixé. Celui de l’électrification de la Haute Guinée via un barrage hydroélectrique. Notre lutte c’était de rentrer positivement dans l’histoire de Kankan et de la Haute Guinée. Mais on a vu que des événements ont commencé à prendre certaines tournures, si on ne fait pas profil bas, on va rentrer négativement dans l’histoire. Chose que nous ne souhaitons pas. Donc on remercie Dieu et nos frères de sèrè Diamanadiya 4 de nous faire revenir à la raison. Et on a décidé d’arrêter le mouvement » a t’il dit.
Par ailleurs, le porte parole du mouvement pour l’électrification de la Haute Guinée n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités. « Ce que je peux dire aux autorités, c’est de nous prendre comme leurs fils. Ça été dit que nous sommes manipulés, c’est loin d’être là. Nous sommes tous autochtones de cette ville. Personne ne peut nous donner de l’argent pour troubler la quiétude sociale » a t’il rassuré.

Il est à rappeler que cet arrêt définitif des contestations de rue contre le manque de courant a été rendu possible grâce à l’implication de tous notamment les sages,les facilitateurs, le sèrè Diamanadiya 4 et les cadres de Kankan pour la consolidation de la paix à travers un de ses membres du nom d’Ibrahima Kalil Diané Chef du département informatique au ministère du Budget.
Mohamed slem Camara