Suite à la fermeture recemment de 4 radios privées emettant dans la commune urbaine de kankan,le Directeur Regional de l’information et de la communication de la Haute Guinée sort de son silence pour eclairer la lanterne des uns et des autres. Dans la matinée de ce mercredi, Mamadi Kansa Doumbouya a animé un point de presse à la maison regionale de la presse.
A l’entame de son intervention le DirecteurRegionalde l’informationet de la communicationde la Haute Guinée a d’abord rappelé les attributions de sa direction , avant d’exprimer son regret face à ce qu’il qualifie d’installation frauduleuse et illégale de ces médias dans sa juridiction : “Je suis vraiment au regret de constater que certains individus usant de leur influence continuent de défier l’État, c’est en effet ce qui s’est révélé à la suite d’une inspection que nous avons menée discrètement dans la ville de Kankan. Donc c’est vrai quatre stations de radio qui émettaient en violation de législation guinéenne ont été fermées et leurs détenteurs sont invités à se mettre en règle conformément à la loi” s’est il exprimé.
Dans la même lancée, le DRIC a revelé les noms de ces radios fermées et les raisons de leur fermeture : “Je vais commencer d’abord par la radio Fraternité FM, cette radio appartient à un ancien syndicaliste qui se trouve actuellement à Mamou, la radio là avait commencé à émettre à Kankan sans aucune autorisation préalable franchement sans aucun document y afférant, donc vous avons appelé et la radio là a été fermée. Le deuxième cas c’est la radio Badrou dinne FM,ce monsieur nous a invité d’aller visiter le studio, après avoir visité le studio nous avons constaté encore avec regret que la radio là diffusait en toute illégalité dans la ville de Kankan,donc le fondateur est un prédicateur, il nous a fait savoir cette station était en phase d’essai, nous le savons qu’il n’y a pas d’essai au niveau des médias. Le troisième cas c’est la radio Baraka FM, cette radio est implantée à Kindia,il appartient aussi à un monsieur, un jour nous avons entendu que cette radio commence a émettre à Kankan sans aucune autorisation, donc celui qui est venu ici, s’est doté d’un relais truqué sans le consentement du propriétaire donc nous avons eu le monsieur en question on l’avait demandé c’est vous qui avez donné l’autorisation d’émettre la radio Baraka ici ? Il dit non qu’il n’était pas même informé et était en pourparlers avec Monsieur en question, ce monsieur a été interpellé la radio aussi a été fermée… donc le quatrième cas , c’est la radio Bouré FM, elle diffusait elle aussi en toute illégalité dans la ville de Kankan à l’absence aussi des documents justificatifs, alors que la station devrait émettre exclusivement dans la zone de Siguiri. Donc la radio là appartient à l’ancien Maire de Bouré Kintinian qu’on appelle Balla qui est le propriétaire de la radio. Donc quand on a appelé monsieur Balla il a dit qu’il n’était même pas informé que la radio Bouré FM existait à Kankan, nous avons été surpris nous avons interpellé le propriétaire de cette radio il a juste dit qu’il était en pourparlers avec Balla. Donc lui aussi n’avait aucun document administratifs”.
Monsieur Doumbouya rappelle que ces sanctions n’ont aucun lien avec la restriction de la liberté de la presse racontée par certains.
Pour terminer, la Direction régionale de l’information et de la communication compte continuer la même démarche dans les autres préfectures de sa région.
Mamadi Kèndè Mara