Ce mardi 13 juin le Directeur Régional de l’information et de la communication de la haute Guinée a présenté officiellement son bilan depuis sa prise de fonction à la tête de ce service. La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du gouvernorat en présence des Hommes de Médias et autorités administratives. Au cours de sa première année de gestion, plusieurs activités ont été réalisées par Mamadi kansa Doumbouya. De nombreux acquis sont à relever à son actif comme ont témoigné les journalistes présents à la rencontre. Nous vous proposons l’intégralité de son allocution dans laquelle le bilan est détaillé et présenté.
BILAN DE LA CREATION DE LADIRECTION REGIONALE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION.
Monsieur le Gouverneur
Monsieur les Directeurs
Chers hommes de medias, tout protocole observé.
Bonjour à toutes et à tous, bienvenus dans cette salle du gouvernorat,
C’est avec un sentiment de fierté, de prodigalité mais aussi de responsabilité de prendre la parole pour vous remercier de votre présence à cette cérémonie marquant l’An 1 de la création de la Direction Régionale de l’information et de la communication. Je voudrais d’abord saluer le président de la transition, chef suprême des armées, chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya, son premier ministre Docteur Benard Goumou et Madame la Ministre de l’information et de la communication pour la création de cette direction à l’intérieur du pays.
Distingués invités,
Comme nous le savons tous, les Directions Régionales de l’information et de la communication ont été créées, il y’a de cela un an. Ces 365 jours sont une aubaine pour moi de présenter mon bilan. Tout a commencé par l’immersion Gouvernementale dans les régions.
Ici à Kankan mon tout premier travail était de faciliter la rencontre entre Madame la Ministre de l’information et de la communication d’alors avec les associations de presse et les hommes de médias de Kankan. Cette rencontre a eu lieu à la radio rurale de Kankan. Après Kankan, la préfecture de Siguiri a été l’objet d’une visite similaire de Madame la Ministre de l’information et de la communication. Avec les journalistes de cette localité. Ces rencontres ont permis à Madame la ministre de toucher du doigt toutes les difficultés qui minent dans l’exercice de la profession. Preuve que la presse privée est au cœur de la politique gouvernementale. Après la remise de la maison de la presse de Conakry et de Nzérékoré, ce fut le tour de Kankan de bénéficier la sienne grâce aux efforts conjugués du Gouverneur de la région, la Direction Régionale de l’information et de la communication et le syndicat de la presse professionnelle de Guinée qui a été associé à l’identification dudit local. A date, une synergie d’action entre le ministère de l’information et de la communication, l’association de la maison de la presse de Guinée et les hommes de media de Kankan est en cours pour équiper cet édifice d’une importance capitale pour le paysage médiatique de la région. C’est le lieu et le moment de remercier les structures FOF Communication et CIMPREPRO dirigées par Oumar Zidane Fofana et tant d’autres personnes de bonnes volontés qui ont fait dons je cite de chaises qui malheureusement ont été volés par des inconnus.
Chers invités
Nous savons que la DRIC est une nouvelle Direction, qui ne disposait d’aucune base de données notamment sur la cartographie de la presse dans la région, donc dès notre prise de service, nous avons tenu des réunions de travail avec l’ensemble des responsables de medias évoluant dans la région. Ces rencontres nous ont permis de faire le diagnostic du paysage médiatique et de formuler des recommandations dans le but d’élaborer une statistique et stratégie plus exhaustive devant servir de bréviaire pour l’ensemble des acteurs et partenaires évoluant dans le secteur de l’information et de la communication. La Haute Guinée compte plus de 40 radios dont une trentaine dans la région administrative de Kankan. Nous estimons que plus de mille personnes y exercent la profession de journalisme. Cependant, le taux de représentativité des femmes est faible dans ce secteur névralgique et transversal. Parlant de la pyramide des âges, elle se situe majoritairement dans la tranche de 20 à 30 ans pour les medias privés, contre 31 à 45 ans pour les medias publics.
En ce qui concerne les conditions d’exercice du métier de journaliste, le constat révèle que très peu de journalistes sont salariés et dotés d’un contrat de travail délivré par leurs employeurs faisant d’eux des bénévoles manquant de ressources pourtant indispensables pour le bon exercice de leur métier.. A ces difficultés se greffe le manque de courant électrique pour alimenter les medias qui constitue un véritable goulot d’étranglement pour leur épanouissement. Il convient de rappeler qu’au cours de cette année la DRIC a organisé une formation en techniques d’interview à l’intention d’une trentaine de journalistes stagiaires et étudiants de la presse universitaire aussi bien à Kankan qu’à Faranah âpres avoir bénéficié une formation au Caire en Egypte en janvier 2023 sur entre autres les médias traditionnels face aux nouveaux média, l’analyse du discours, la technique d’interview. La DRIC se réjouit du climat de bon voisinage entre autorité et monde de medias, même si certaines incompréhensions sont signalées par endroits. Il faut noter avec fierté au cours de la même année, qu’aucun journaliste n’a été interpellé ou emprisonné dans l’exercice du métier.
« la DRIC assure la coordination des activités du consortium des radios rurales des régions de Kankan et faranah en collaboration avec L’UNICEF un partenaire traditionnel qui fait la fiérté dans notre secteur ».
Distingués invités
C’est le moment et le lieu de rappeler à nos frères et sœurs journalistes que nous sommes dans une période très sensible de l’histoire de notre pays d’où la nécessité de promouvoir et de consolider les acquis de la paix en toute circonstance. Et pour y parvenir, je vous invite à faire du professionnalisme dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Car nous estimons que plus le sens de responsabilité des journalistes est élevé moins il y’a de fausses rumeurs et de foyers de tension dans nos communautés.
Pour finir, Nous tenons à remercier les autorités, les Directeurs et inspecteurs des différents services et les partenaires comme l’UNICEF qui ne cessent de soutenir les médias locaux mais également les journalistes venus nombreux à cette présentation du bilan de la Direction Régionale de l’information et de la communication de la Haute Guinée. Ce bilan loin d’être parfait, est le fruit d’une franche collaboration entre la DRIC et les entités suscitées, Nous profitons de la même occasion pour dire que la DRIC reste et demeure disponible pour toutes les suggestions, critiques objectives pour consolider et améliorer notre maniére de faire.
Vive le Ministère de l’information et de la communication,
Vive le monde de la presse
Vive la république
Je vous remercie.