À l’occasion de la clôture des 14 jours de sacrifices et de prières qu’il a initiés dans le cadre du mois de chaaban, l’Erudit Elhadj Cheick Souleymane Sidibé n’a pas dérogé à la règle de ses prêches. Dans l’enceinte de sa concession de Djansoumana en présence des fidèles musulmans venus de partout à travers le pays et la sous-région, le guide suprême de Nourdine Islam s’est adressé aux féticheurs et aux marabouts occultistes. « Faites tout de laisser les pauvres citoyens. Tourner vos fétiches contre moi. Si vous êtes capables,je vous attendrai à l’au-delà, mais au cas contraire, vous vous consacrerez à l’islam…N’hésitez pas de me jeter vos sorts » a t’il lancé.
En Guinée, certains fétiches gardent jusqu’à nos jours leur réputation et procurent la crainte chez nombre de citoyens. C’est le cas de nènèkôrô à kantedoubalandougou relevant de la sous préfecture de balandougouba dans la préfecture de mandiana . Selon plusieurs sources et témoignages , celà fait des décennies que ce fétiche est sujet d’adoration et d’offrandes. Ce qui renforcerait le mythe autour de lui. Visiblement engagé à lutter contre les pratiques occultes, Elhadj Cheick Souleymane Sidibé a lancé un défi aux féticheurs de la Haute Guinée ainsi qu’à ce célèbre et historique fétiche. » L’affaire Nènèkôrô est un véritable mensonge… Je ne suis en conflit avec la communauté, ni la ville, mais plutôt ce que vous craignez depuis là le fétiche nènèkôrô. C’est pourquoi je lui déclare la guerre à partir d’aujourd’hui. Si ce fétiche est vraiment capable qu’il me fasse quelque chose pour que les gens le suivent ou le croient. Si cette affaire de nènèkôrô est une réalité que tous les démons se revoltent contre moi. Je le répète encore que c’est du mensonge » a-t-il défié tout en lançant le même message aux autres féticheurs.
Depuis belle lurette Elhadj Cheick Souleymane Sidibé réitère son engagement envers les pratiques occultes qu’il juge contraires aux principes de l’islam.
Au-delà de ces mots, des prières et bénédictions ont caractérisé cette rencontre religieuse à Djansoumana.