Située à 155 km de Kankan centre,Boula fait partie des sous préfectures de kankan les plus pauvres. Ceci s’explique par son enclavement et le manque d’infrastructures . Dans cette localité,les populations vivent principalement de l’agriculture qui généralement n’est pas profitable compte tenu du faible rendement parfois comme l’a rappelé le sous Préfet. Sur le plan éducatif, la ville reste confrontée à un déficit d’infrastructures scolaires. À boula centre par exemple,la seule école primaire construite dans les années 80 se trouve dans un état de délabrement très poussé. Sur les 6 salles de classe seulement deux répondent aux normes . Des salles de classe dépourvues de portes et fenêtres ,des plafonds délabrés, des dalles cassées, l’insuffisance de tables bancs voici entre autres l’image que nous offre cette école primaire d’ailleurs la seule dans la commune rurale de Boula. Une situation lamentable que déplore la première autorité de la Préfecture. Interrogé par notre rédaction,M.Ansoumane keita s’est montré très triste face à cet état de fait.
Une sous préfecture où la culture de la terre prime sur les études
À en croire le sous préfet, des pères et mères de famille sont préoccupés beaucoup par l’agriculture que l’instruction des enfants. « Ici,les gens préfèrent emmener les enfants dans les champs que dans les salles de classe » nous a t’il dit.C’est pourquoi il lance un appel aux parents afin de scolariser leurs enfants.
Une sous préfecture « Carrefour » qui manque de routes.
À l’instar de nombreuses villes de l’intérieur du pays,la sous préfecture de Boula reste confrontée à un problème d’infrastructure routière. Située presqu’à la frontière guinéo_ivoirienne,cette localité manque de routes praticables. De la Sous Préfecture de Sabadou baranama à la dite sous préfecture,c’est tout un calvaire. Les usagers vivent d’énormes peines pour parcourir les 90 km. C’est aussi un carrefour pour rallier Beyla. Mais pour faute de bonnes routes les chauffeurs préfèrent y dévier.
Côté rendement ,les recettes de la commune sont faibles selon le sous préfet. Pas de grand marché. Les infrastructures sanitaires ne bénéficient pas de tous les nécessaires. Toute chose qui pousse les autorités locales à lancer un cri de coeur aux autorités du pays afin de redoubler les efforts pour permettre à cette sous préfecture de se développer. Sinon Boula est « sous préfecture » de par le nom,mais sur le plan infrastructurel il y’a un véritable manque à gagner.
Pour rappel ,C’est en 1977 que cette localité a été érigée en Sous Préfecture à en croire le Maire de la commune rurale.
Mohamed slem Camara
624040793